dimanche 26 juin 2016

A la recherche des Aras

Aujourd’hui on part à la recherche des Aras rouges.
Ils nichent dans une falaise au cœur de la forêt, Aurelio sait exactement où les trouver. On prend la pirogue pour remonter le río et après une petite marche on arrive au pied de la falaise. Au début, on les entend plus qu’on ne les voit. La végétation est dense et il faut se rapprocher…
Et puis, la falaise se dévoile et on aperçoit des dizaines de cavités où se réfugient les aras.  Certains se câlinent, se reposent ou font leur toilette, d’autres rentrent du petit déjeuner et volent au-dessus de nous avant de se poser sur la falaise.
C’est parfait pour les admirer…



Falaise où nichent les aras

On est monté tout en haut !!!

Bananiers géants




Pour les observer d’en haut et d’encore plus près, on fait le tour de la falaise et on atterri tout en haut. La vue sur la forêt et le río au loin est magique !




L'ara rouge mesure 84 à 86 centimètres de longueur. Il pèse un kilogramme en moyenne. Il peut vivre jusqu'à 75 ans, mais sa durée de vie moyenne va de 30 à 50 ans.

Le plumage est essentiellement écarlate, les plumes sont de toutes les couleurs : rouge, bleu, vert, jaune. La peau nue autour des yeux est blanche jusqu'au bec. De petites taches plus blanches se trouvent également sur le visage. Le dimorphisme sexuel est faible. La seule différence extérieure identifiable entre les oiseaux se fait avec l'âge : les jeunes ont des yeux sombres tandis que les adultes ont des yeux jaune clair.



Les aras rouges sont des oiseaux extrêmement sociaux qu'on ne trouve presque qu'en groupe, souvent d'une vingtaine d'individus. Les aras ne s'éloignent de leur groupe, en couple, que pendant la période de reproduction. Ils recherchent ensemble leur nourriture, puis retournent le soir dans un endroit commun pour dormir. À des moments précis en effet, les aras s'envolent ensemble pour chercher un endroit où dormir, ce deux fois par jour (à midi et la nuit). Les membres d'une même famille volent très près les uns des autres et recherchent un contact corporel lorsqu'ils dorment.

Les chercheurs n'ont pas pu distinguer de hiérarchie chez les aras jusqu'à maintenant, car leurs groupes ne semblent pas être menés par un chef. Toutefois, les aras les plus jeunes laissent toujours la priorité aux plus âgés lorsqu'il s'agit de se nourrir: ce n'est que quand les plus vieux ont terminé de manger que les plus jeunes commencent. La raison de cette pratique est toutefois plus pragmatique que due à la politesse. Les oiseaux plus âgés sont en effet plus expérimentés et savent mieux que les autres où l'on trouve de la nourriture. Les oiseaux les plus jeunes apprennent en observant et en imitant les plus âgés afin de devenir plus tard eux aussi des modèles.



Les aras ne possèdent pas de territoires propres, mais parcourent régulièrement une zone étendue dont ils n'essayent pas d'interdire l'accès aux autres aras. Il arrive ainsi que plusieurs groupes d'aras se rassemblent sur un même arbre. L'abondance de nourriture rend une défense du territoire complètement inutile. Toutefois, lorsque plusieurs groupes se retrouvent sur un même arbre, ils font très attention à ne pas se mélanger. Il n'y a pas non plus de lutte pour trouver un partenaire chez les aras : comme pour la plupart des autres espèces de perroquets, lorsqu'un couple s'est formé, il demeure ensemble jusqu'à la mort de l'un des deux.

Les cris ont une fonction importante pour la cohésion des couples et des groupes dans ces forêts tropicales très denses. Les aras rouges étant des animaux sociaux, ils font plus que de simples cris : ils émettent des sons différenciés qui ont des significations spécifiques pour leurs congénères.

L'Ara rouge mange principalement des fruits et des graines. Il aime notamment les pommes, les noix, les bananes et d'autres fruits, ainsi que le nectar et les bourgeons. Son bec lui permet de casser très facilement les coquilles des noix et autres fruits de ce genre.

Le couple n'effectue qu'un cycle de reproduction par an. La femelle pond deux ou trois œufs dans une cavité d'arbre. Elle les couve pendant 27 jours. Les jeunes s'envolent à l'âge de trois mois mais ne deviennent indépendants qu'entre quatre et cinq mois.

Oui, oui, c'est par là!

Aurelio ( guide aguerri) arrachant quelques feuilles vertes d'un arbre : Maintenant, Lucas tu vas faire une expérience...
Lucas ( touriste crédule un peu con sur les bords ) : Ok qu'est ce que je dois faire?
Aurelio : Tu vas prendre ces feuilles, en faire une boule et la frotter très fort entre tes mains!
Lucas : Ok pas de soucis

Lucas s'exécute donc...

Lucas : Ah ça chauffe un peu...
Lucas approchant son nez de la boule : C'est bizarre aucune odeur particulière... Isa tu sens quelque chose?
Isa : Non je ne sens rien du tout!
Lucas après 5 bonnes minutes de frottage : Bon Aurelio c'est sensé faire quoi ton truc la !?!
Aurelio : Isa verse quelques gouttes d'eau sur la boule de feuille STP !

MAGIQUE MAINTENANT LUCAS A LES MAINS COMPLÈTEMENT ROUGES !!!

Lucas : Whaou !!! c'est énorme ton truc Aurelio... Par contre cette merde va rester combien de temps sur mes mains???
Aurelio mort de rire : T’inquiète pas c'est juste l'histoire de 2 ou 3 jours...
Lucas : Putain tu m'as bien niqué je suis sûr que c'est ton moment préféré du tour enfoiré !!!
Aurelio: C'est vrai que c'est toujours un moment très amusant pour moi !!!

Voila comment un guide BAISE un touriste...

Pour la petite histoire les indiens et les communautés encore présentes dans la selva se servent de ces feuilles pour obtenir la couleur rouge. Ainsi il peuvent se peindre le visage et colorer les plumes pour les costumes traditionnels... 



On a bien cherché le jaguar, mais on ne l’a jamais trouvé…
Des traces, des empreintes, voilà tout ce qu’on aura pour attester de sa présence non loin. Le jaguar est bien présent dans cette jungle, mais comme nous nous déplaçons comme des gringos (que nous sommes) il nous a entendu, senti et vu avant même qu’on décide de le chercher !!!
De nature craintive, il se cache, difficile donc de le voir, surtout avec cette végétation très dense et pas un rayon de soleil pour l’éclairer. Même s’il se trouvait à 10 mètres de nous, on aurait pu le rater…
De son propre aveu, Aurelio, qui est guide depuis 18 ans, n’en a vu que 3 fois avec ses groupes.

Sur les traces de maman jaguar...

Et de son petit!

Pour ne pas vous laisser sur votre faim, on a volé une photo sur Internet
Si vous voulez en savoir plus sur le jaguar cliquez ici


Après cette balade, on rentre au lodge, et là, surprise : un bébé tapir est dans le jardin. L’équipe sur place à l’année l’a surnommée Gabriela, en hommage (ou pas) à l’ex-femme d’Evo Morales : Gabriela Zapata. Ils pensent que sa mère s’est fait tué et qu’elle est seule. Le tapir est un animal solitaire, mais Gabriela ne sait pas complètement se débrouiller seule… Elle vit et dort dans la forêt dans les alentours du lodge et quand elle n’arrive pas à se trouver à manger, elle vient gratter !!!
Son régal : la papaye !!! Tiens, comme nous…
Elle se laisse approcher, même si elle est un peu craintive, elle est devenue la mascotte du lodge. 




N’ayant pas vu de jaguar, Isa se console avec les chatons du lodge. Presque à l’état sauvage (normal, ils vivent dans la forêt), on est loin des chats d’appartements français, il faut faire preuve de patience et de ruse pour les attraper…
On les appellera donc bébés jaguars, ce qui fait beaucoup rire l'équipe du lodge 
(ils sont fous ces gringos!!!)










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