Le village-oasis chilien
de San Pedro de Atacama (littéralement
« Saint-Pierre-de-l'Atacama ») est situé dans le bassin du salar
d'Atacama, sur le haut plateau de la Puna de Atacama, en plein désert d'Atacama, dans le nord
du Chili.
Le tropique
du Capricorne passe à quelques dizaines de kilomètres au sud du village. Le
village est dominé par le volcan Licancabur (5 916 m
d'altitude) et par le volcan de Sairecabur (5 971 m d'altitude).
Ces deux volcans sont situés à une trentaine de kilomètres à l'est du village.
San Pedro de
Atacama existe depuis bien avant l'ère inca alors qu'il était occupé
par les peuples Atacama, qui y développèrent une civilisation avancée,
produisant des céramiques et de la vannerie. Les premiers
habitants de la région sont arrivés il y a environ 11 000 ans. Les
Espagnols occupèrent la région à partir du XVe siècle.
San Pedro est
le centre touristique du Nord du Chili. Le village est le point de départ usuel
pour les expéditions vers la cordillère des Andes, le salar
d'Atacama, les geysers d'El Tatio, le village deToconao et la Valle
de la Luna.
Le
village est à une altitude d'environ 2 400 mètres. Le climat est
extrêmement sec, les précipitations n'atteignent que 35 mm par an, selon les
services météorologiques chiliens et se produisent l'été, en janvier ou en
février.
Deux types
d'années doivent cependant être distinguées :
Les années Niña,
les précipitations sont plus fortes que la normale. La saison des pluies
boliviennes parvient à déborder du côte chilien. Ce fut le cas le 14 janvier
2008, où un orage s'est produit à San Pedro de Atacama et début février 2011,
alors que des orages inhabituellement forts se sont produits dans la région et
que des pistes ont été coupées.
Les années Niño,
les orages d'été sont plus discrets, plus faibles. Ils se limitent à la
cordillère, située à l'est du village. Ces années-là sont très sèches.
Le maximum
quotidien en été est de 25 à 30 °C (décembre à février) et de 18
à 25 °C en hiver (juin à août). Cependant, les minimums
nocturnes sont sous zéro une bonne partie de l'année et peuvent
atteindre -10 °C.
Compte
tenu de l'altitude et de la sécheresse de l'air, l'indice
ultra-violet atteint des valeurs très élevées quotidiennement.
La végétation
naturelle en dehors du village est rare, mais il existe des bois d'épineux au
sud du village. Ces bois sont probablement alimentés par une nappe d'eau
souterraine provenant de l'eau déversée par les orages qui se produisent dans
la cordillère l'été. La luzerne pousse bien et permet de nourrir quelques
animaux, dont des moutons. De maigres pâturages salés longent les deux
ruisseaux qui alimentent le village en eau. Par contre, l'eau d'irrigation est
trop salée, la plupart des légumes ne poussent pas.
L'eau du
village est très salée et contenait jusqu'à récemment un haut niveau d'arsenic provenant
des cendres volcaniques. Des relevés ont donné jusqu'à 600 µg par
litre, soit 60 fois le maximum recommandé par l'Organisation mondiale de la
santé. La population indigène qui demeure dans cette région depuis des
millénaires semble avoir développé une résistance à ce polluant, ne présentant
que peu de cas de maladies y étant reliées. Un système de filtration ramène
maintenant les taux d'arsenic et d'autres contaminants à des niveaux
plus sûrs.
Avec l'altitude, les bananes ont explosés!!!
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