dimanche 3 juillet 2016

Salar d'Uyuni

Cette dernière journée, c'est la cerise sur le gâteau!
LE Salar d'Uyuni!



A 3 650 m d'altitude s'étend le salar, immense désert de sel de 12 500 km². 
Le plus grand du monde, l'équivalent de 2 départements français...
Sur environ 120 m d'épaisseur alternent couches de sel et de glaise.

Horizon à l'infini, d'une planéité parfaite! 
Une ligne si droite qu'elle laisse apercevoir la courbe de notre planète!

Dessus se perdent quelques îlots, hérissés de cactus de 10 à 12 m de haut.
Pendant la saison des pluies, une mince pellicule d'eau vient couvrir le sel, et les volcans alentour se reflètent alors en de somptueux effets miroirs.

Cette magnifique journée commence tôt, très tôt! 
Départ 4h30 pour admirer le lever du soleil depuis l'Isla Incahuasi, en plein milieu du salar. 
On roule de nuit et sur le salar pas de route, ni de panneau, ni rien en fait! 

D'un coup, Abner éteint totalement ses phares, nous sommes au milieu de rien, 
dans le noir le plus total. La sensation est géniale et effrayante à la fois.
En fait, c'est pour lui le seul moyen de se repérer 
Une fois dans le noir, on devine légèrement les volcans et montagnes qui entourent le salar.
 Comme il les connait par coeur, il s'en sert comme repère pour s'orienter...

Une fois arrivés, on s'offre une petite marche de 20 min dans le noir pour atteindre le sommet de l'île, heureusement qu'on a toujours une lampe de poche avec nous!

Il fait très froid, mais le spectacle vaut largement le coup!





















Une fois le soleil bien levé, on se réchauffe avec un petit déjeuner préparé par Elizabeth.







Avec cette étendue blanche à perte de vue, la perspective est totalement modifiée.
Ce qui nous permet de s'amuser un peu et de faire des photos uniques.
Elizabeth est une artiste et s'amuse avec l'appareil photo, les idées fusent et on rigole bien!


























L'équipe de choc...

Oui, je confirme c'est bien du sel...



Une fois notre créativité et notre imagination épuisées, nous repartons un peu plus loin sur le salar.
Nous faisons une pause à l'hôtel de sel Playa Blanca.
 C'est le tout premier hôtel de sel construit sur le salar.
 Tout est en sel : le sol, les briques, les tables, les lits, les chaises...
Aujourd'hui cet hôtel a été transformé en musée, il a du fermé en tant qu'hôtel faute d'être équipé d'un système d'évacuation des eaux usées.
Ce musée abrite aujourd'hui quelques sculptures de sel.




Briques de sel
Les couches marrons sont dues à la poussière parfois déposée sur la couche de sel à cause du vent.

Lucas y a pensé, mais n'a pas osé...
Elle l'a fait!!!





Depuis 2014, le Dakar passe par la région Los Lipez et le Salar d'Uyuni. 


Ojos de sal
Ce sont de profondes résurgences d'où s'échappent sous forme de bulles le souffre des volcans.
Sorte de jaccuzi glacé et chargé en sel. Les anciens s'y baignaient pour lutter contre les rhumatismes.



Les habitants de Colchani, en bordure du Salar, récoltent les couches superficielles du salar.
Sur quelques millimètres le sel est gratté et amassé en petits monticules pour sécher.
A Colchani, il y a des usines familiales où le sel est raffiné.
Le salar produit l'intégralité du sel consommé en Bolivie.
Sel de table, sous forme de brique, de sel médicinal ou pour le bétail.



Le cimetière de trains
Avant la guerre du Pacifique, la Bolivie possédait une façade maritime
 (appartenant aujourd'hui au Chili).
 Les Boliviens avaient donc développé une ligne de chemin de fer pour acheminer les minéraux récoltés dans les mines jusqu’à l’océan (A Antofagasta) pour ensuite les exporter.
Ces trains fonctionnaient avec de la Yareta séchée (charbon local), avec l'arrivée des moteurs à diesel, ces train sont devenus obsolètes.
 Ils ont été abandonnés dans les environs d'Uyuni et constituent aujourd'hui une attraction touristique autour du Salar.









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